Les différentes aides thérapeutiques...


Même si le traitement médicamenteux est utile, voire indispensable dans certains troubles (schizophrénies par exemple), la plupart des soignants s’accordent à dire que cela ne suffit pas, et qu’il peut être intéressant de coupler à celui-ci une aide thérapeutique.

 

Le fait de devoir apprendre à gérer par exemple un TOC ou une phobie, le fait de devoir surmonter une période particulièrement difficile (suite à un deuil par exemple), ou de vouloir mieux se connaître, et mieux connaître ses signaux d’alarme et donc les risques de rechute, toutes ces raisons peuvent nous pousser à préférer telle méthode plutôt qu’une autre. Car les raisons de choisir telle thérapie sont finalement aussi différentes que les méthodes proposées.

 

Les thérapeutes, dont les profils sont variés, peuvent en tout cas nous aider à mieux comprendre et à faire évoluer nos souffrances. En se mettant à notre écoute, en nous aidant à repérer ce qui nous échappe (cf. travail sur l’inconscient), en nous aidant à nous libérer de ce qui nous entrave, en nous faisant travailler via la parole et/ou le corps et/ou les émotions et/ou les conditionnements, seul ou en famille ou en groupe, bref, l’éventail de ce qui existe est tellement vaste qu’il serait difficile de ne pas trouver « la » thérapie susceptible de nous parler et nous aider au mieux, chacun d’entre nous. Tout en ayant conscience que la méthode miracle n'existe pas (quoique... - cf image ;-)).


Le terme « psy », un vrai fourre-tout…

 

Le terme « psyché » (du grec « psukhê ») signifie au départ « âme » ou « esprit ».

 

Mais la vulgarisation de l’abréviation « psy » fait qu’on ne sait pas toujours ce qu’il y a derrière ce vocable. Utilisé comme un terme générique, il entretient une confusion, lorsque notamment on emploie l’expression « aller voir son psy ». Car va-t-on voir son psychiatre prescripteur (celui qui nous prescrit le traitement) ? son psychothérapeute ? son psychologue ? son psychanalyste ?... Ce dernier d’ailleurs est-il psychologue ou psychiatre ou psychothérapeute, ou rien de tout ça, ou tout à la fois ?...

 

Bref, comment peut-on s’y retrouver quand on cherche un « psy » ?

 

Et comment choisir parmi toutes les méthodes existantes, sachant que derrière le terme « psychothérapies », il en existe de toutes sortes… psychothérapie analytique (voir la page consacrée à la « psychanalyse »), psychothérapie comportementale (voir la page consacrée aux « TCC »), psychothérapie systémique (voir la page consacrée à « l’approche systémique »), psychothérapie corporelle… thérapie par l'hypnose, l’EMDR... groupes de paroles... les options sont variées pour ceux qui souhaitent se faire aider.

 

Les principales thérapies sont présentées sur ce site, avec vidéos fréquentes à la clef, ceci afin de vous aider à identifier plus facilement celle qui serait a priori la mieux adaptée à votre situation.

 

« Psy » : qui fait quoi ?

 

Derrière le terme « Psy » travaillent des personnes aux profils différents : psychothérapeutes, psychologues, psychiatres, psychanalystes... certains pouvant d'ailleurs utiliser plusieurs de ces termes pour qualifier leur pratique.

 

Le psychothérapeute est le terme le plus général. Par définition, c'est celui qui soigne l'âme en utilisant des moyens psychiques. Ceci étant, la profession de « psychothérapeute » s’est légalisée depuis quelques années – voir plus de détails sur la page « Le titre de psychothérapeute ».

 

Le psychologue a fait des études universitaires de psychologie et est diplômé, pour avoir le droit d’utiliser le titre de « Psychologue », soit d’un Diplôme d'Etudes Supérieures Spécialisées (DESS), soit d’un Master II, soit d’un diplôme supérieur (Doctorat). On peut distinguer le psychologue clinicien, le psychologue social, de l'enfance ou du travail. Il pratique des méthodes cliniques pour aider une personne dans un moment de changement ou de difficulté. Voir aussi la page sur les « professionnels soignants ».

 

Le psychiatre est un médecin. Il a d'abord fait des études de médecine générale en six ans, puis s'est formé à la spécialité en psychiatrie en cinq ans d'internat. C'est le seul qui est habilité à prescrire un traitement et à remplir des feuilles de Sécurité Sociale. Voir aussi la page sur les « professionnels soignants ».

 

Le psychanalyste pratique la cure analytique et utilise ce dispositif pour procéder à une investigation volontaire de l'inconscient du patient. Il a, très souvent, une formation en psychologie ou en médecine générale, mais ce n'est pas suffisant pour avoir la capacité à conduire une cure analytique. On devient psychanalyste quand on est reconnu par ses pairs au terme d'une analyse personnelle d'une dizaine d'années, supervisée par d'anciens psychanalystes. Voir plus de détails sur la page dédiée.