Mad days et divers...

Mad days françaises

 

Créées afin de sensibiliser le grand public, faire évoluer les comportements à l’égard des personnes atteintes de troubles psychiques et lutter contre la stigmatisation des personnes atteintes de maladies, les premières Mad Days ont été organisées en octobre 2014 sur Paris, à l’occasion de la Journée mondiale de la santé mentale.

 

Les organisateurs partaient aussi du constat que les troubles psychiques touchent 1 personne sur 5 au cours de sa vie, et qu’à l’horizon 2020, ils représenteront la première cause de handicap dans le monde selon l’OMS.

 

Sous le haut patronage du Ministère des Affaires sociales, de la Santé et des Droits des femmes, avec le parrainage du ministère de la Culture et de la Communication, cet événement culturel, festif et ouvert à tous, a été organisé par l’ARS Île-de-France*, la FNAPSY et l’UNAFAM.

 

Ces deux journées étaient ouvertes à tous, avec pour objectif principal de sensibiliser aux maladies psychiques à travers la création artistique.

 

Une seule édition a eu lieu pour l’instant, et proposait une programmation inédite, gratuite et participative, autour des événements suivants : Mad Graff (performance collective de graffeurs), Mad Photo (portraits de fous rires), Mad Films (projections de courts et de longs métrages suivies d’échanges avec les personnalités des films - parmi les œuvres qui avaient été présentées : « Les Voix de ma Sœur », « Les Morsures de la Folie », « 15 Jours Ailleurs », « un Homme d’Exception ») - Mad Confs (tables-rondes entre experts des troubles psychiques, journalistes et artistes qui ont échangé avec le public) - Mad Agora (stands d’associations proposant informations, animations, expositions, œuvres participatives et librairie en lien avec le thème des Mad Days) - Mad Live (concert de clôture du groupe de pop-rock Abraxas en accès libre).

 

Ces deux journées ont eu lieu avec le soutien d’institutions culturelles franciliennes majeures, comme : le Centre Pompidou - la Cité des Sciences et de l’Industrie - Le Cube - le Grand Palais - la Maison de Victor Hugo - le Musée d’Art moderne de la Ville de Paris - le Musée des arts et métiers - le Musée en Herbe - le musée du quai Branly - le Musée Singer-Polignac et le Pavillon Vendôme – le Centre d’Art Contemporain de Clichy.

 

Les bibliothèques vivantes (Human library)

 

Le concept de « bibliothèque vivante » vient du Danemark, mais est aujourd’hui utilisé dans de nombreux pays.

 

L’idée est de créer des rencontres où des personnes concernées par une problématique échangent avec d’autres afin de faire tomber les préjugés. Cela permet de réduire la distance sociale entre ces personnes, souvent victimes de discriminations, et le public, et de réfléchir aux stigmatisations qu’on fait parfois envers l’autre, sans même s’en rendre compte. Ces échanges favorisent aussi l’idée d’un mieux vivre ensemble, en respectant la singularité de chacun.

 

La problématique peut ainsi être un problème de trouble psychique.

 

La Cité de la santé à la Villette, en partenariat avec la Maison des usagers de l’hôpital Sainte Anne, ont proposé ainsi en novembre 2014 des échanges sur cette idée, animés par un psychologue clinicien formateur en santé mentale (« Quand le cerveau déraille – de la folie au vivre ensemble »).