Personnes victimes d'attentats


 

Les attentats, comme ceux qui ont eu lieu le 13 novembre 2015 à Paris, ou le 22 mars 2016 à Bruxelles, ont pu provoquer des psycho-traumatismes sérieux, tant auprès des victimes qui s’en sont sorties, que de leurs proches – Cf l’Etat de Stress Post-Traumatique (ESPT).

 

On sait que face à un même événement, chacun réagira différemment. Il n’y a d’ailleurs pas de personnalité plus prédisposée et vulnérable qu’une autre à un ESPT. Et on peut tous développer de tels troubles à un moment donné de notre vie.

 

Très souvent, l’événement lui-même, au-delà de la situation traumatique évidente (qui a impliqué une menace pour soi et/ou pour autrui), peut faire écho à d’autres événements du passé, et en ce sens avoir un rôle plus vulnérabilisant.

 

En tout cas, il est absolument nécessaire, si on se sent particulièrement touché et en état de stress, de ne pas rester seul, et de pouvoir en parler, « debriefer » comme on le dit dans le jargon, et ce, si possible avec des professionnels formés à ce type de troubles.

 

Ci-joint un lien qui explique l’intérêt d’un debriefing après ce type d’événement. 

 

Vous trouverez aussi ci-après des informations concernant des dispositifs spécifiques créés pour ce type d'événements traumatiques.

 

Les Cellules d’Urgence Médico-Psychologiques (CUMP)

 

Créées par Xavier EMMANUELLI suite à l’attentat du RER « Saint Michel » en juillet 1995, les Cellules d’Urgence Médico-Psychologiques (CUMP) sont composées de spécialistes du soin psychique (psychiatres, psychologues, infirmiers...) spécialement formés à ce type d'urgence, placés sous la coordination d'un psychiatre coordonnateur pour chaque département qui est nommé par le Préfet.

 

Les CUMP sont déclenchées à l’initiative des SAMU qui évaluent la nécessité de mettre en place ce dispositif d'intervention adapté.

 

L’objectif est de prendre en charge les « blessés psychique, en état de stress dépassé, choqués, prostrés » lors de catastrophes collectives, comme peuvent l’être les attentats du 13 novembre. Les CUMP doivent notamment repérer et traiter les personnes qui deviennent un danger pour elles-mêmes. 

 

Ces cellules n’ont pas vocation à assurer un suivi psychologique prolongé, les personnes étant ensuite orientées vers des professionnels susceptibles de les prendre en charge sur la durée.

 

Le numéro d'urgence "attentats" de la Ville de Paris (qui avait été mis en place en novembre 2015) est un numéro unique qui centralise les demandes - le 39 75.

 

Ci-joint un annuaire France des services d'urgence (CUMP, SAMU, SMUR...).

 

Numéro unique pour Bruxelles

 

Suite aux attentats du 22 mars 2016, le gouvernement belge a mis en place un numéro unique - le 17 71 - qui est disponible notamment pour toutes questions des proches des victimes ou voyageurs présents à Zaventem ou Maelbeek.

 

Il existe aussi un compte twitter - @CrisiscenterBE - qui peut être consulté.

 

L’association FENVAC

 

La Fédération Nationale des Victimes d’Accident Collectif (FENVAC) est une association de soutien aux victimes. Elle a été créée en avril 1994 par huit associations de victimes de catastrophes.

 

Parce qu’elle est une association de victimes, créée par et pour des victimes de catastrophes et de terrorisme, la FENVAC a une intervention toute spécifique auprès des victimes et de leurs proches.

 

Elle connaît notamment particulièrement bien les dispositifs, procédures et intervenants les plus à même d’intervenir dans la gestion des post-événements traumatiques.

 

Les victimes et proches peuvent ainsi se manifester en appelant le  0.800.40.60.05.

 

Vous pouvez également joindre la FENVAC au 01.40.04.96.87. et par mail : federation@fenvac.com

 

Thérapeutes bénévoles

 

En novembre 2015, des thérapeutes s'étaient spontanément proposés pour aider gratuitement les victimes des attentats ainsi que leurs proches. Cf fichier. N'hésitez surtout pas à les contacter ! N'hésitez pas non plus à contacter un des services spécialisés en victimologie (voir annuaire ci-après) et/ou les Urgences Psychiatriques.